Le Dr Nicolaidis a fait ses études en médecine ainsi que sa résidence en chirurgie plastique à l’Université McGill. Après avoir complété ses entrainements à l’Université de Miami et au Baylor College of Medicine, il accepta un poste à l’Albert Einstein School of Medicine à New York où il a été reconnu comme l’un des « meilleurs chirurgiens américains » en 2000. Certifié au Canada et aux États-Unis Aux États-Unis en tant que spécialiste de la chirurgie plastique, Dr Nicolaidis a décidé de revenir à Montréal en 2002, à la suite des événements du 11 septembre. Il devient à ce moment professeur adjoint de chirurgie à l’Université de Montréal où il continue de travailler à ce jour (Centre Hospitalier de l’Université de Montréal-CHUM).

Le CHUM est un centre désigné de soins de niveau quaternaire pour la province de Québec. Au CHUM, le Dr Nicolaidis se concentre sur la reconstruction complexe après la résection d’un cancer. L’une de ses réalisations dont il est le plus fier a été de recevoir le prestigieux prix Jean Paul Bossé du professeur de l’année en 2016.

CHUM

Le Dr Nicolaidis a commencé à explanter un peu par hasard en 2018 à la demande de l’une de ses patientes d’augmentation mammaire qui n’avait pas eu aucune complication ni de symptômes reliés au Bii ; au contraire, elle ne voulait tout simplement plus d’objet étranger dans son corps. Par la suite, des patientes atteintes de Bii ont commencé à se présenter à la clinique de Dr. Nicolaidis, demandant elles aussi des explantations de leur implants mammaires. Ne connaissant pas grand-chose au BII, le Dr Nicolaidis a accepté à contrecœur.  Mais de plus en plus de patientes revenaient après la chirurgie avec une amélioration ou une résolution des symptômes. Ce qui a intrigué Dr Nicolaidis et graduellement le motiva à chercher à en savoir plus sur le phénomène de la maladie des implants mammaires (BII).

Pendant une période d’un peu plus de deux ans, le Dr Nicolaidis explantait et implantait des patientes, au grand mécontentement de plusieurs patientes atteintes de Bii. Mais avant de prendre quelle que décision que ce soit par rapport à sa pratique, il a d’abord eu des discussions et assisté à des présentations par divers « experts en BII’’.

Dr Nicolaidis devenu intéresser à savoir pourquoi certaines femmes développent le BII tandis que d’autres ne présenteront jamais de symptômes. En d’autres mots, il voulait clarifier ces « facteurs de risque» de développer le Bii comme par exemple des antécédents de maladie auto-immune ou d’allergies graves. Au printemps 2021, alors que Dr Nicolaidis passait la plus grande partie de son temps en salle d’opération à enlever des implants plutôt de faire des augmentations mammaires, une nouvelle vague de patientes se présentait maintenant en consultation: Des patients qui avaient développé le Bii et ce, sans présenter les facteurs de risques. Il ne pouvait donc plus prédire quelles patientes pourraient recevoir des implants mammaires sans développer de problèmes. À ce stade, Dr Nicolaidis a commencé à craindre que la chirurgie d’implantation mammaire avait le potentiel de nuire à N’IMPORTE QUELLE patiente. Pour ces raisons, le Dr Nicolaidis a cessé d’utiliser des implants mammaires en mai 2021. 

En octobre 2020 Dr Nicolaidis fut invité à présenter son résumé scientifique « Étude prospective de 182 patientes subissant une capsulectomie pour le Bii : trois raisons de faire des capsulectomies pour les patientes atteintes de  Bii », à la réunion de l’American Society of Plastic Surgery (ASPS), ainsi qu’en 2021 dans le cadre du 1er Sommet sur la Santé et les implants mammaires.

Fort de son expérience d’avoir pratiqué plus de 500 explantations en janvier 2022, le Dr Nicolaidis reçoit régulièrement des patientes de partout au pays. Sa renommée dépasse à présent les frontières et il explante désormais des patients de partout, certaines ayant voyagé d’aussi loin que, la France, le Royaume Uni et Hong Kong. Compte tenu du nombre considérable de patientes qui viennent à présent de l’extérieur de Montréal pour avoir leur chirurgie d’explantation avec le Dr. Nicolaidis, l’idée et le besoin de créer un «centre d’explantation» avec un accès plus facile à de l’hébergement et aux soins s’est manifesté.

Afin d’accommoder les patientes, un gîte fut acheté dans le centre-ville de Montréal où les gens peuvent rester pendant une courte période. 

Cours exterieur du gîte
Salle commun du gîte